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 À la porte de la folie, un conte de fée...

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À la porte de la folie, un conte de fée... Empty
MessageSujet: À la porte de la folie, un conte de fée...   À la porte de la folie, un conte de fée... Icon_minitimeMer 23 Fév - 11:14

    Citation :
    L’une est ange, l’autre démone. Sous sa frange, elle fanfaronne. C’était une belle matinée, alors pourquoi, pourquoi. Laissez-moi vous raconter, celle qui un jour fut soi.
    Brimée dans sa liberté, brisée dans sa fierté. Que n’aurait-elle pas donné, pour un simple baiser. Une marque d’affection, une faiblesse pardon. Et voila donc l’histoire, d’une bien piètre gloire…

    Une disparition ou deux, qu’a cela ne tienne. Ils sont encore vivants. De faux espoirs ou réelle agonie? Séparée de sa dernière famille, elle n’était pas seule pour autant. Si l’une était poison, l’autre était silence. L’une était torturée, l’autre brisée.
    Sa jeunesse passée à suivre des traditions depuis longtemps déjà dépassée. Elle ne visita guère de sociétés. N’apprit que les rudiments élémentaires. La politesse, la bienséance, les manières, les traditions… Toutes ces choses idiotes qui n’intéressent en rien une gamine.
    D’autant plus qu’elle est sans cesse accompagnée et réprimandée. Sa santé n’étant pas ce qu’il y a de plus évident. N’y avait-il point quelque chose à faire? Ou sont donc les choses intéressantes dans ce manoir de minables? Voilà comment se résumait la journée d’une malade. Toujours et sans cesse l’objet d’une attention déplaisante.

    Mais depuis la disparition de ces deux personnes, rien n’était plus pareil. Elle fut accueillie dans une famille de dépravation. Chaque jour la visite d’une personne différente, chaque jour la contemplation d’un mur inintéressant. Qu’aurait-elle donné pour avoir quelque chose à faire. Elle aurait voulu visiter le monde, parcourir les landes. Elle aurait voulu la reconnaissance, la gloire et la fortune. Une armée personnelle qui sait? Hélas confinée dans cette chambre maudite, seul son esprit pouvait s’échapper parmi les rêves futiles.
    Parfois une marre de sang venait couler sous sa porte. Ou alors une plainte sourde de l’autre coté du mur. Quelques fois elle vit même un membre de la famille l’hébergeant tuer et piller un pauvre passant. La fenêtre de sa chambre donnant directement sur trois petite rues achalandées et une quatrième plus étroite…
    Parfois on la présentait aux invités. Parfois on la laissait même discuter quelques minutes. Mais tout cela n’est que façade. Le moindre mot de travers et la voilà entre la vie et la mort. Une souffrance insupportable pour la fille. Utiliser ainsi la maladie qui la hante comme une arme de persuasion, un bien vil moyen de la garder sous contrôle.
    Chaque jour elle entendait ces mots. Une autre arme de destruction imparable. Telle une mort à petit feu. À chaque occasion, ce mot fusait telle une flèche directement tiré à son cœur. Elle répondait avec un sourire neutre, n’ayant pour effet que d’attiser leur mécontentement. Un poison fort différent de celui du plus cruel assassin.

    Puis un jour, la chance sourit enfin, accompagnée du destin. Un homme vint à la demeure, un client frais. Il exigea certaines conditions et on lui présenta la fille. Surprit fut il de la voir. L’homme approcha lentement et lui demanda ce qu’elle faisait ici. Elle ne sut que répondre et obéit simplement aux ordres de retourner à la chambre. Cependant tandis qu’elle montait les escaliers, la voix de l’homme parvint à ses oreilles aussi claire que du cristal. Il demanda si la fille n’était pas à Hildrim le jour précédent. Bien entendu, jamais elle n’y avait mit les pieds à l’extérieur de la maison, encore moins fut elle dans une autre ville. Mais l’homme insista, la discussion s’envenima quelque peu. Mais la fille avait déjà comprit. Elle savait qui l’homme avait rencontré. Tout au fond d’elle-même, un verrou disparu. Il s’envola comme s’il n’avait jamais existé.

    La fille se demanda ce qu’elle faisait. Pourquoi restait-elle ici? Une seconde de plus dans cette prison aux parures dorées n’était que supplice et horreur. Elle s’habilla des premiers vêtements qu’elle pu trouver, brisa le cadre des escaliers où se trouvait une carte du monde détaillée puis détala en direction de la porte au moment même où l’homme la tenait ouverte. Il tendit la main vers elle mais ne l’agrippa pas. On aurait dit qu’il voulait juste la toucher. Coïncidence ou signe du destin? Cette fille avait fait son choix.
    La pluie battante du printemps vint rapidement l’assaillir de tout coté. Ses bottes projetaient de la boue de par et d’autre sur son chemin. La respiration saccadée, le cœur palpitant d’adrénaline et de courage, elle fonçait droit vers Tyrimar.
    Elle fut rapidement rattrapée par une petite troupe de mercenaire. Mais qui donc était cette famille capable d’envoyer rapidement une troupe d’hommes? Il était clair qu’ils étaient à la poursuite de la fille. Cinq, six… Ils étaient sept. La fille y mit toutes ses forces, elle voulait atteindre Tyrimar avant eux. Elle le voulait tellement.
    Elle trébucha, tomba. Elle roula sur le sol humide juste avant d’arriver à l’entrée de la ville. Le destin voulu qu’elle glisse jusqu’à la dépression dans le sol. Elle roula sous une bâtisse pour se retrouver de l’autre coté. Un simple hasard n’aurait jamais permit cela. Ce n’est qu’à ce moment qu’elle réalisa la petite lueur qui l’entourait. De multitudes de petits souvenirs lui revint en image. N’avait-elle pas sentit cette adrénaline monter subitement lorsqu’elle avait passé la porte?

    Alors que la fille prenait une seconde de repos. L’homme réapparut devant elle. L’homme qui l’avait laissé partir. L’homme… qui se révéla être un magicien.
    Il se pencha vers elle et vint essuyer ses larmes à l’aide de ses pouces. Il fit un clin d’œil et lui chuchota trois mots. Trois mots qui jamais ne quitteront son esprit. Trois mots qui changeront sa vie à tout jamais. Dans l’esprit de la fille, la porte jadis verrouillée s’entrouvrit. La fille le remercia de son aide, puis lui dit qu’elle avait à ses trousses sept hommes, probablement des mercenaires. L’homme lui tapota l’épaule tout en lui pointant le sud-ouest.

    La fille reprit sa course effrénée. Elle jeta un dernier regard en arrière pour voir l’homme ériger un large mur de pierre. Elle eut tout juste le temps d’apercevoir la tête d’un démon sortir du sol avant d’être hors de vue. Grâce à cet homme, elle venait de semer ses poursuivants.

    Hélas, un peu à la manière d’un enfant qui sauve le papillon de la toile d’araignée pour ensuite le mettre en plus grand danger, la fille se retrouva rapidement à la croisée. Cette fois ce ne fut pas des mercenaires, mais bien un régiment d’élémentaires qui se mirent à sa poursuite. Tout en criant son mécontentement, elle piqua à travers la forêt. La nuit tombait déjà lorsqu’elle se fit sauvagement mettre au sol par une boule de feu géante couplé d’une électrocution instantanée.

    Elle se réveilla au petit matin. Combien de jour plus tard, elle ne le savait pas. Tout semblait s’être calmé autour d’elle. Du moins c’est ce qu’elle croyait jusqu’à ce qu’une meute de loup commence à s’approcher d’elle. Tout en pleurant l’ironie de son sort, elle prit ses jambes à son cou. Impossible de s’apitoyer sur son sort, elle voulait vivre. Elle voulait honorer les paroles et geste de cet inconnu. Elle poussait désormais son corps bien au-delà des limites qui lui étaient permises.
    Il ne s’agissait plus de force ni d’endurance. Elle bouillait de fièvre, ses jambes étaient ankylosées et la pluie n’avait toujours pas cessé. La seule chose qui la gardait encore en mouvement était son esprit acharné. Complètement fixé sur un seul et unique objectif : parvenir à Hildrim.
    Elle ne sut jamais ce qui fit fuir la meute de loup, mais elle en fut débarrassée une fois près d’Hildrim. Un garde nébulix lui sourit, surexcité de sa première journée de travail probablement. Sans dire un mot, elle courut à travers le portail menant à l’intérieur de la ville.
    Là, complètement épuisée, elle pu enfin revoir sa sœur. Après vingt ans d’attentes et de tourments, elles étaient de nouveau réunies.

    Après un repos bien mérité, elle fit la connaissance de quelques personnes. Notamment sa tante et certaines amies. Amies qui ne tarderont pas à se mutiler sous ses yeux. Amies qui bientôt se battront en duel avec de véritables armes, pour finir en bain de sang. Amies qui n’ont aucun respect l’une pour l’autre. Amies qui ignorent complètement ses émotions. Au fil du compte, elle avait quitté une famille louche pour en rejoindre une des plus sanglantes et folle.
    Elle fut prise en otage pendant des heures, perdit conscience sous la pluie avec une forte fièvre et se fit même latter par un détracteur. Elle fut empoisonnée, assommée, frappée, menti et dénigrer. Il y avait aussi de bons cotés mais elle ne les voyait pas, elle ne les voyait plus.
    Elle assista à un carnage, se fit découper la chaire par une entité invisible, fut prise entre deux feux. Elle vit de ses yeux à quel point elle n’avait pas sa place dans cette famille… et pourtant…

    Ne sachant plus que faire, ne sachant plus que dire, elle s’isola dans son propre monde. Commençant des expériences douteuses sur son esprit. Elle verrouilla ses émotions à l’aide de magie, elle se créa même une amie…
    Puis elle fit la rencontre d’un homme pour le moins étrange.
    Ficelé de fer à travers la chair, portant une fétide odeur sur ses épaule et un regard livide, presqu’éteint. Sans porte de sortie, sans aide aucune, elle du subir les tentatives de lavage de cerveau. Elle perdit ses moyens à mi-chemin dans la nuit, trop épuisée de sa journée. Elle perdit conscience… Elle, mais pas son « amie ». Amie qui prit contrôle de ses pensées. Peu à peu, sans que l’homme ne semble constater le changement drastique de comportement, elle parvint à faire pencher la balance en sa faveur.
    Ce qui était une situation désespéré devenait à présent le terrain de jeu de la fille… de son amie. Sans pitié, sans égard pour la fierté de l’homme. Elle marcha littéralement sur ses principes. Jusqu’à ce qu’il attise sa curiosité… De nouveau la balance revint en faveur de l’homme. Il su reprendre le contrôle avec brio et cruauté digne du plus sauvage des fous. Elle fini par abandonner… ou presque. Il lui restait encore deux cartes à jouer et elle allait tout miser sur ces cartes.
    Elle eut raison de lui au bout de plusieurs heures. Une nuit interminable… Il sortit finalement de l’antre avec un air victorieux tandis qu’à l’intérieur la fille soupirait de soulagement. Ayant à sa façon remportée une victoire. N’ayant pas eu à payer le prix demandé, elle se sentait libérée…

    Les jours passèrent mais sa situation ne s’améliora pas. Désormais la solitude commençait à lui peser. Sa tante passa un peu de temps avec elle, sous une forme de diablotin. Ironiquement, cela lui allait à merveilles. Une journée de chasse aux élémentaires amusante vira soudainement au cauchemar lorsque sa tante poignarda son amie nébulix.
    Impuissante, elle assista à la scène…

    La fille mit quelques jours à se remettre de ses émotions. Cependant le destin en voulait autrement.
    L’homme aux milles et une folie de la nuit des cent heures revint la voir. Cette fois il l’emmena quelque part en privé. Chose à laquelle elle n’aurait jamais du se plier. Une odeur écœurante lui agressa le nez alors que ses yeux étaient attaqués par une vision d’horreur ultime. Ils eurent une longue discussion durant laquelle bien des choses troublantes furent dites. Mais le plus important était ce qui se trouvait dans la pièce odorante…
    Le lendemain matin, sa tante allait enfin pouvoir être libéré de ses occupations. Elle s’empressa de rejoindre tout le monde à Hildrim. Impatiente et bourrée d’énergie sortie d’on ne sait où exactement. La journée s’annonça mal lorsque sa tante exprima son désir d’avoir une discussion en privé. Discussion qui tourna bien vite au cauchemar. Marquée par les paroles acérées de sa tante. Elle activa le sort préparé pendant ses temps libres. Préférant mettre en action une expérience dont elle ne connaissait pas les conséquences. Pour cause, elle se retrouva dans les ténèbres absolues pendant près de deux jours…

    Ce fut la voix de sa tante qui la guida lors de son retour à la réalité. Nul ne demanda, nul ne voulut savoir. Mais elle fut terrorisée pendant ces deux jours dans la noirceur la plus totale et le silence le plus absolu. Elle ne pouvait même pas entendre ses pensées… Mais lorsque la voix de sa tante parvint à traverser ce sortilège instable, elle se mit à se débattre de toutes ses forces pour revenir à son corps.

    Le lendemain fut le procès de sa tante. Un procès qui devait se terminer rapidement. Après lequel elle, sa tante, sa sœur et une amie devaient se rendre au labyrinthe de Dostovine…
    Mais sa tante sombra plutôt dans les abîmes de la mort. Elle gisait là, inerte sous ses yeux. Dans l’esprit de la fille, ce fut un choc de trop. Elle disjoncta, prenant la fuite aussi rapidement qu’elle le pouvait. Inconsciente des événements qui allaient se produire dans les heures suivantes.

    Elle s’endormi à la taverne sans même penser. Fut réveillée par sa sœur affirmant un service demandé. Un service de taille qui lui demandait préparation. Elle passa à l’Antre pour n’y voir que dévastation. Sa tante disparue, des débris jonchant le sol. Que faire…
    Elle tourna son dévolu sur la nébulix. Se rendit chez elle pour y trouver une marre de sang sur le plancher. Sa tante revint à la vie, mais la fille ne comprenait plus rien. La folie l’avait atteinte. Elle s’incrustait peu à peu en son âme et à présent elle avait trouvé une niche si confortable. Si accueillante.
    Elle y plongea les yeux, elle y mit les pieds. Elle s’en mit même pleins les mains de ce sang. Et pourtant la journée ne faisait que commencer.
    Elle apprit de sa sœur quelques vérités choquantes. Retrouva celle qu’elle croyait sa meilleure amie dans un hideux état, à l’article de la mort. Les pensées ne trouvaient plus leurs chemins. Ses idées brouillées par les visions récentes. Qui avait raison? Qui!? Surement pas elle…

    Les heures s’étirèrent et elle perdit patience pour la première fois. Elle démontra de la colère pour la première fois… ainsi que de la jalousie profonde. À ce moment, si un certain mot n’avait pas été dit, elle aurait commit l’irréparable. Heureusement, ce ne fut pas le cas. Sinon la folie aurait été un bien faible mot.
    Un groupe de quatre femmes se mit en route en fin de journée pour le manoir de Dostovine.

    Des heures durant elle fut tentée, narguée, rabaissée… Elle commençait à perdre les pédales. Elle devait absolument atteindre ce manoir…

    Prisonnière d’elle-même.
    Avec pour seul compagnon le sang de ses proches.
    Prisonnière d’un univers qui n’est pas le sien.
    Accueillie à bras ouvert… Elle fonce.

    Son objectif change peu à peu. Elle devient irritable. Elle explose de colère, d’impatience. Elle parle peu ou presque plus. Elle répond de façon sarcastique ou insultante. Elle rage, frappe, agit de façon stupide voir suicidaire. Mais quelle espèce de changement se produit en elle? Souhaitez-vous connaitre la vérité? Souhaitez-vous visiter l’esprit d’une âme troublé? Êtes-vous certains d’avoir les forces nécessaires pour revenir sain d’esprit? …


    Citation :
    Morte… PORTE! Elle danse sous la pluie de sang. SALETÉ DE PORTE! Tien une roche, ca goute quoi? TU VAS BOUGER OUI?! Je vais t’arracher les yeux si tu me regarde encore. T’as qu’à me soigner, regarde je saute directement sur le piège! J’VAIS T’ENFONCER TA ROCHE DANS LA TÊTE EN PASSANT PAR TON CUL ENFOIRÉ! Oh regarde le petit oiseau… JE SAIGNE!? JE SAIGNE JE SAIIIIIGNE. En fait t’es juste morte. Oh le beau tableau j’ai envie de cracher dessus. Encore un oiseau… PORTE! POOOORRRRTEEEEEE!!!! Non c’est une roche. MORRRTEEEUUUHH. Hey ca rime. Je me demande si t’aurais MAL AVEC LA TÊTE EN FEU! Si tu préfère geler moi j’m’en tamponne l’oreille avec ton dard. POOORTE PORTE PORTE PORREEEETEEEEEE PUTAIN DE PORTE LA PORTE POOOOOOOOOOOOOOOORRTEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEeeee. Regarde maman le petit oiseau il est tout rouge. C’était quoi ce bruit? Tu t’es mordu! Hooon pauvre chou… TU VEUX QUE J’TE REPLACE LA TÊTE LÀ OU ELLE VA?! TU VAS VOIR OU J’VAIS TE LA METTRE dans le petit oiseau… des ciseaux? Des putains de ciseaux? PORTE!!!! J’vais te saigner SALETÉ DE PORTE jusqu'à ce que tu POOOOOORTTEEE DE MALHEURR me demande pardon maman LE PETIT OISEAU S’ENFUIIII avec des larmes de SANG MA BEAUTÉ! DE SAAAANG! Ces foutu ciseaux SONT A MOI! ARRÊTE DE FAIRE LA PORTE FOLLE T’as qu’à en chier d’autre pour ce que j’en ai à faire. MAIS LA PORTE!!! ELLE EST EN ROOOOCHE!!! CA SE COUPE PAS AVEC DES CISEAUX! L’oiseau est dans la porte pas dans TON POUCE tu sais? J’VAIS LICHER LA PORTE VOIR CE QUE CA FAIT mais une porte ca saigne pas. TOI TU SAIGNE! Porte… porte… saigne… hahaha… la porte elle saigne maintenant…. Parce que le petit oiseau s’y est écrasé… la porte…



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